le blog poesielavieentiere

Tout ce que l'on a pas vu 
De l'autre, disparu 
Sans personne pour l'accompagner 
Jusqu'à son dernier souffle 
Parti dans la nuit noire 
D'une solitude sans nom 
Privé d'une main douce sur la joue 
De quelques mots de soutien 
Tout ce que l'on a pas pu lui dire 
Une main sur son épaule 
Une écoute au plus près 
De son coeur brisé 
Je pense à toi, humain ou animal 
Perdu à tout 
Victime d'indifférence, terrassé 
Par l'absence, la violence 
N'ayant connu que le froid 
En ton corps, ton âme et conscience 
Or la vie ne prend sens 
Qu'à aimer l'autre, passionnément 
A travers une approche infinie 
Une attention vive et dense 
Des paysages toujours nouveaux 
De sa présence 
De quoi as-tu besoin là maintenant ? 
Comment te sens-tu ? 
Sais-tu combien tu comptes pour moi 
Combien je pense à toi, jusque dans tes 
Insomnies, tes angoisses, tes épreuves 
Les plus dures ? 
Depuis que je sais que tu existes 
Impossible pour moi de t'oublier 
Depuis que je t'ai aperçu 
Le moindre de tes gestes est un évènement 
Le moindre de tes actes, la plus infime 
Expression de ton visage 
Sont inscrits en moi, me procurent 
Tant d'émois, de joies 
J'y repense fidèlement 
Tes prairies, tes vergers, fleurissent en moi 
A jamais 
Ton bonheur, ta liberté à venir 
Par-delà cette vie 
Sont mes raisons de vivre ! 

Voltuan. 

( Les catastrophes de l'Histoire - guerres, génocides humains, animaux, misère, pollutions, capitalisme destructeur du climat, de la nature, etc. - résultent d'un manque d'écoute des femmes....de tout le vivant à travers elles.... )
 

Que la femme pénètre le Monde 
Soit présente infiniment 
Elle qui a tant manqué dans l'Histoire 
Privée de sa liberté, ses droits 
Par les hommes prédateurs, criminels 
Que la femme féconde mes univers 
Inonde de sa voix mon corps mon âme
Qu'elle insémine mes continents de ses 
Influences majeures, ô femme aux pouvoirs 
Tellement Immenses 
Chacun de ses gestes me bouleverse
Chacun de ses choix est une immense joie 
Chacun de ses mouvements font frémir tout mon être 
Lorsqu'elle marche j'entends le son de ses pas 
Qui m'émeuvent et envahissent toutes mes fibres 
Lorsqu'elle croise les jambes et les décroise 
Je vois des forêts profondes, des paysages secrets 
Recouvrant ma vie, toute ma personne 
Si la femme décide de balancer sa jambe d'avant en arriere   
Telle l'aiguille de l'horloge indiquant midi ou minuit 
Le temps s'agrandit de cette vision fantastique si précieuse 
Puis se délassant elle choisit alors de suspendre sa chaussure 
Au bout de son pied....jouant à la faire tenir en equilibre 
C'est ma vie qu'elle tient ainsi en suspens, mon coeur épris
De tant de beauté ! 

Ses mains sont des oiseaux dans le ciel
De mes jours, mes nuits
O que ses doigts fertilisent mes jardins, mes champs,
O puissent ses pieds parcourir mes vallées, mes océans
Dispenser leurs bienfaits
Toutes les choses que la femme réalise à chaque instant
Consciemment ou pas
Sont pour moi des empires de sensations vives et denses !

( Peace and Freedom for Ukraine, Iran, the Uyghurs,
Palestine, Sudan, Tibet, etc. for all the
peoples, animals, etc. )

The embrace of the forests
From fraternal trees to 
Sororal Ferns
Have always been a loving family to me
At the heart of time to live
With the sapwood of tenderness
The innocence of wild creatures
Far from crimes and lies
Of a murderous patriarchy
Contaminating everything it touches
Most of the time I only received 
Betrayals and pretences from mankind 
But I owe everything to the deer, to the birds
To the rivers, to the flowers, to the seasons
An ineffable presence
Attentive to the sources of the mystery
In osmosis with the elements
Water, earth, sun celebrated
With the same momentum
Like so many caresses on the skin
Throughout the days of the nights
The millions of humans killed
Billions of slaughtered animals
Since the dawn of time
Are so many mournings to bear
Because of a fragmentation of the world
Terrifying...throwing so many beings into oblivion
We betrayed pure love
The one considering all beings
In unison with benevolence
Vital to walk together
All life is my child
that I cradled in my bosom.
 

Tribute to Iranian women, to all women fighting for their freedom, their dignity

When you walk / On a land deprived of your presence for so long / Thirsty for your freedom O woman ! / The innocence of your feet fertilizes every particle of the universe in need of you / You sow every inch of my body with my heart / Everything vibrates at the call of your arrival / The slightest of your steps is an enchantment / The World lives more intensely to the rhythm of your comings and goings / You embellish my days my nights / In all your ways of being, of acting / As you put on your shoes, I hear the delicate sound of your skin against the walls of my being / The meadows of your feet fill my entire being / Your hair caressing the azure are foliage, rivers / All Nature is revived and resounds with supreme harmony ! / A single gesture from you, oh woman / A single act, a single one of your choices / Are empires of lively and dense sensations / We have so missed your powers, your major influences in History !