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  • : le blog poesielavieentiere
  • : À travers une poésie lyrique et engagée, il me semble urgent de témoigner de l'importance d'une parole profonde, vive et dense incarnée dans la vie de tous les jours en accord avec nos actes, afin de pallier l'absence à vivre de trop d'humains se satisfaisant de vivre tels des fantômes dans cette vie...Témoigner à partir de l'amour, de la mémoire, de l'innocence à vivre, au nom des peuples humains et animaux disparus et actuellement vivants, en peine d'harmonie.
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13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 15:01

 

Tes poignets
 
"L'Univers est suspendu à un baiser,
l'univers tient dans un baiser". ( Zalman Chneour )
 
Ruisseaux étroits de tes poignets
Qui ondoient
Leurs longues herbes sous l'eau
Miroitante de ta peau
Veinules tressant le temps à vivre
Au rythme de l'amour restitué
O attaches fines de faon
Douce étreinte entre les lèvres du jour
Effleurant tes paysages
A l'abri des regards
Horizons délicats, voies célestes
Raidillons hardis
Venelles parfumées de secrets
Sentes au goût d'airelles
O membrane diaphane de tes poignets
Où courent les flots bleus
Brillant à travers les feuillages en été
Nos paradis insensés !
 
 
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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 14:33

"A cause d'un système patriarcal corrompu ( toujours à l'oeuvre

en 2020 ) l'enfer sévit sur Gaia depuis des siècles. Il est urgent 

d'écouter la parole des femmes !" ( Voltuan ) 

 
 
O ces paradis de tes ongles peints
Pétales de fleurs, désirs d'ailleurs
Toujours plus loin, presqu'îles
Archipels de tendresse, de liberté
Iles vermeilles, îles bleues
Merveilles d'harmonie
Bienfaits savoureux
Braises chaudes, fraises des bois
Coccinelles, fragiles esquisses
Aux mille et un pouvoirs
De l'amour qui se déploie
Devant mon coeur en émoi !
O fais fleurir en moi
Tes soleils, tes lunes
Tes oiseaux colorés
Plante en moi tes pointes passionnées
Chausse-moi tout entier
De tes pieds souverains
Dont la Pachamama et moi
Avons tant manqué la présence
Sur nous et en nous depuis toujours !
Ne me laisse aucun répit
Je t'ai trop attendue
Tellement souhaité ta venue
Que je te désire en moi
Comme une terre attend la pluie
O étends tes prairies en moi
Pénètre-moi de tes forêts
Fais rugir tes montagnes
Danser tes océans
Donne-moi la vie
Ta voix crée en moi jour et nuit
De nouveaux horizons
Tes choix de vie me sont ravissement extrême
O femme comme tes gestes font leur miel
De mes ruchers sauvages !
Prends en moi ce qui te revient
Ta liberté d'agir !
Ce dont les femmes ont été privées
Durant l'Histoire
Récolte-le dans mes continents
Gardés secrets pour toi
Mes univers inviolés
L'homme en moi n'a jamais souscrit
Aux prérogatives que se sont arrogés
La plupart des hommes depuis des siècles
J'ai préservé mes fougeraies, mes genêts
Mes clairières, mes sources vives
Pour les étés de tes doigts
Les orages de tes pas
L'Eden en moi a sans cesse été fidèle
A ton avènement O mon ange !
 
 

 

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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 15:08

 

 
 
"Tandis qu'une femme se maquille - dessinant le Monde selon ses rêves - quantité d'hommes se repaissent de leurs crimes."
( Voltuan )
 
Soudain nous est offerte
L'infinie douceur
Au seuil de chaque instant
Ce corps chaud d'hirondelle
De tes poignets
Bouleversant l'horizon
Le jour sur ta peau
Se fait souffle contre un océan
De tendresse
Chemin de l'innocence
Où aller vers toi
Depuis toute enfance
L'Origine du Monde
Nous marchons à coeur ouvert
Chérissant toute vie en nous
La galaxie d'un coquelicot
A l'étoffe insoupçonnée
O vivre et mourir
Aux bords des gouffres floraux
De ta présence inouie mon ange !
J'effleure tes pétales tes vagues
Tes vergers tes montagnes
Tu relies tant d'univers
A travers l'harmonie retrouvée
Ta jupe incline ses pans de prairie
Jusqu'aux secrets ombrages de tes pieds
Sous lesquels coule le ruisseau
De mes pensées
Je t'ai toujours été fidèle
Dans la promesse d'amour universel
Que notre union recèle
Afin que la vie ait un sens.
 
 
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10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 15:03

 

Avec pour seul bagage la mémoire
 
"Je marche la nuit, le jour et les cieux je parcours,
pour dire aux bien-aimés - humanimaux, la Nature* -
que je ne les oublie pas." ( Marguerite Taos Amrouche )
*ndlr
 
A hauteur d'âme en fleurs
Habitant pleinement la vie
Je rassemble les vents
En pétales de tendresse
Pour mes semblables
Les oiseaux, afin
Qu'ils soient ravis comme je jouis
De leurs gestes faisant corps
Avec l'azur
La profondeur du temps
Au fil des chemins
Qu'à coups d'ailes ils dessinent
Jusqu'aux rivages de l'horizon
Je leur dois ce que je suis
Un être en quête d'infini
Voyageur sans bagages
Autre que la mémoire
Sans jamais goûter au repos
Tant que l'horreur aura cours
A quoi sert-il de mettre au monde
Dans un enfer toujours vivace ?
Trop de gens le font : par mimétisme
Pour exercer un pouvoir, par peur de la mort
Par compensation physio-psychologique
 
J'enfante des secrets
Dont je tapisse les champs étoilés
Du ciel comme de Gaia
J'enlace les robes de rivières
Parsemées d'essaims d'intentions pures
Je lisse les flammes du soleil
Contre mes paumes, mes poignets
Pour des provendes de douceurs
Je plie les linges de la terre
Sur chaque étagère de mon coeur
Bruissantes de blé sauvage
Où s'entremêlent bleuets et coquelicots
Je t'aime !
 
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9 mai 2020 6 09 /05 /mai /2020 14:50

 

Labyrinthes magnétiques
 
Dans leur immensité tes robes
Ont baigné mon coeur
Mille et une fois, tel un fruit
Longuement mûri dans leur pavois
O présence infinie d'univers aimants
O ravissements d'ombres et de lumières
Composant les étoffes moirées de la tendresse !
Tu marches dans la rue
Les vents se lèvent
Les voiliers quittent le port
Déployant leurs haubans
Tes forêts se dressent de plus belle
Tes océans s'animent autour d'iles-seins
Quand tu croises les jambes
Tes montagnes se rapprochent du ciel
Tes prairies sont parfumées de miel
O comme tes robes dérobent mon âme
Enrobent mes désirs secrets
D'un seul tenant
Me rendant captif de leurs labyrinthes
Magnétiques !
Je leur dois tout : mes naissances, mes morts
Mes rêves, mes initiations chamaniques
Leurs légions de paysages sont
Mes raisons de vivre
O étendues souveraines dirigeant mes pensées
O galaxies faisant loi !
 
 
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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 14:36

 

 

"Etre entierement vivant est un risque. Peu d'humains le sont. Il y a beaucoup de zombies* de morts-vivant (...). Comme Jan Patocka prônons "la vie dans l'amplitude !"

( Anne Dufourmantelle ) 

*ndlr : notamment dans la caste politico-financière au pouvoir partout et le système patriarcal mortifère !

 

Nous rencontrons-nous vraiment
Sinon après l'adieu
Lorsque le temps s'évase
Selon notre coeur aimant
Et que nous reviennent nos échanges
Plus présents encore car
Le chemin vers l'Autre ( humanimal...la Nature....)
Est toujours à refaire
Pour mieux voir son visage
L'écouter en silence
Derrière les apparences
Le trop-plein d'évidences
Je me souviens de tout
Du jour sur ta joue
De tes épaules en pente douce
Tes mains fleurissant l'espace
Je te cherche sans cesse
Quel que soit le moment
Puisque nous ne sommes
Jamais assez présents au monde
Tellement l'Histoire nous prive
De joies insouciantes, de pensées sereines
Tandis que nos coeurs colibris
Caressent l'azur, épris d'infinis
Je me retourne vers toi
Dont l'innocence me laisse sans voix
Touché par ce que tu ne maitrises pas
Tel ou tel geste soudain de toi
Ouvrant d'autres contrées
Soulignant ce qui nous échappe
L'impondérable à l'oeuvre
Donnant tout son sens
A ce qui t'échoit ô aimée
L'élégance !
Ton absence me hante
Même quand tu es là près de moi
Je pense aux disparus qui eux aussi
Rêvent de toi.

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7 mai 2020 4 07 /05 /mai /2020 14:37

 

"La douceur - tellement absente dans l'Histoire* - est une puissance, une force de vie" ( Anne Dufourmantelle ) 

 

*ndlr 

 
 
L'arbre en moi a tressé
Ses granges de couleurs
Jardins aux oiseaux
La joie partagée
Une terre parfumée d'ardeur
L'univers scintille de nids
Oasis tendres et secrets
Abreuvant une mémoire avide d'harmonie
De courbes savoureuses
O caresses infinies tant rêvées
Après des siècles d'Histoire gavée d'horreurs
Merci chers arbres du bel accueil
De vous soucier de nous
Humanimaux épris de vos prairies
De vos sources murmurantes
L'amour est là, jusqu'aux plus hautes branches
Offrant l'insondable à qui peut l'entendre
De son coeur écureuil
La promesse s'inscrit en soi
A la croisée des branches
D'un temps versant ses bienfaits
A chaque fenêtre fiancée à l'azur
Les feuillages dessinent des paysages
Où nos désirs se noient
Nous nageons de criques en abimes
Vers les seuils enfiévrés d'abeilles solaires !
 
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6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 14:45

 

 

 
 
Terre qu'à toute heure
J'épouse et questionne
En cette dimension secrète
Chaleureuse, de mondes toujours nouveaux
Robes d'aube, robes de nuit
Mettant en oeuvre tant d'infinis
O terre maison tendre parfumée
De caresses de taupes
J'écoute tes murmures
Tes sources vives
Laines vierges sur le métier à tisser des jours
Filant un temps réjouissant
Terre au cou du ciel
Ton fidèle amant
O noces quotidiennes
Chantées par le soleil, la pluie, le vent
Dansées par les oiseaux !
Terre, tes fleurs au milieu des blés
Font mon délice
Doigts entrecroisés d'un amour ardent
Tes champs donnent abri
Aux anges....Alouette....faon....perdrix...
Familles sans honte ni trahison
Je goûte tes forêts, divines granges
( mieux que des cathédrales puisqu'elles
ignorent prêches et ostentation )
Offrant un refuge, la confiance
Tant d'horizons
Il y a des fêtes cachées sous les fougères
Des îles bleues parmi les mousses
Chacune protégeant une enfance
L'univers en Majesté.
 
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5 mai 2020 2 05 /05 /mai /2020 15:04

 

 

 
 
Je suis l'île sauvage et nue
Ceinte par la rivière de tes bras
Tu fais chanter mes oiseaux
Croitre mes roseaux, mes gunneras
Je brille comme une étoile en plein jour
Au son de tes pas, de ta voix
O Donna !
Mes arbres embrassent l'azur de ton Nom
Tu prends pied en moi
Debout dans mes lagunes, mes mangroves
Tu tiens en laisse mes univers
Je te dois tout
Mes sources te sont fidèles
Dansant à ton appel
Tu recueilles mes fruits, mes fleurs
Dans ta robe escarcelle
Mes gouffres sont remplis de ta semence ardente
Mes terres fouaillées par tes doigts phalliques
O veine mon sable de ta salive !
Que brille ta régence
Après tant d'absence des femmes sur Gaia
( privées de leurs libertés, leurs droits )
Tes paupières, tes lèvres d'eau pure
Effleurent mes rivages, leur font l'amour
Mes sentiers ont la forme de tes chevilles
Tes poignets, ta nuque
Tu me crées en abondance
Au rythme de tes choix, tes silences
Au feu de ta présence chamanique
Je suis ton île enchantée !
 
 
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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 14:45

 

 

Refugees Welcome
 
L'arbre ne choisit pas
L'oiseau qu'il accueille
Mais ouvre ses bras nuit et jour
Vibre de toutes ses feuilles
Aussitôt qu'il reçoit
La visite d'un ange
Dans le partage, la joie
En sa maison tendre
Comme une grange
Les réfugiés y ont leur place
Sans notion de patrie ou de race
Il y a tant d'êtres à choyer
D'amour à donner de fourches en chemins
Du fleuve tressé d'écorce vive
L'arbre chante
La présence qui le fait
Eternel jardin
Eden retrouvé
Mariant ses fjords
A ceux du soleil
Unissant ses frises
A celles de la pluie
O rayonnant labyrinthe
Cercle de jouvence !
L'arbre danse
Fêtant la venue de ses invités
A chaque fenêtre le temps fait son nid
Un visage apparait
Bercé par la lune
Les vergers étoilés !
 
 
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