Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : le blog poesielavieentiere
  • : À travers une poésie lyrique et engagée, il me semble urgent de témoigner de l'importance d'une parole profonde, vive et dense incarnée dans la vie de tous les jours en accord avec nos actes, afin de pallier l'absence à vivre de trop d'humains se satisfaisant de vivre tels des fantômes dans cette vie...Témoigner à partir de l'amour, de la mémoire, de l'innocence à vivre, au nom des peuples humains et animaux disparus et actuellement vivants, en peine d'harmonie.
  • Contact

Recherche

21 avril 2021 3 21 /04 /avril /2021 19:52

                      ( test-amant ) 

Ceci est un contre-poème 

Car j'y mets ma peau 

J'aime à perdre haleine 

Je dénonce ici l'oligarchie 

Coupable de crimes envers 

Les peuples humanimaux 

La Nature entière 

La Terre déborde de sang versé

​​​​​​​Je condamne le patriarcat 

​​​​​​​Tous ces décideurs politico-financiers 

Dirigeants de multinationales 

Et autres magnats de la presse 

Responsables d'infâmies quotidiennes 

Volant nos vies 

Pulvérisant l'innocence des enfants 

Trahis dans ce Monde d'imposteurs 

Drogués au pouvoir et à l'argent 

Je déclare que tous ces nantis 

Grassement payés à nos frais 

Souvent adeptes de l'évasion fiscale 

( ce crime social et environnemental ) 

Sont à l'origine du covid19 et autres virus 

Car ils cautionnent un système économique 

Prédateur, destructeur des écosystèmes 

Assassinant non seulement la gent animale 

​​​​​​​Mais aussi les citoyens gilets jaunes 

De tous pays, crevant à la tâche 

Pour des salaires de misère ! 

Oui nous sommes gouvernés par des monstres 

Qui n'ont que faire des vies quelles qu'elles soient ! 

Ces gens n'écoutent qu'eux-mêmes, leurs intérêts 

En nous méprisant haut la main 

J'écris ce pamphlet à la mémoire de toutes créatures

Victimes de l'enfer, à cause des guerres, de la misère 

Des meurtres de toutes sortes, des pollutions au 

Chlordecone, au glyphosate, aux neonicotinoides 

A l'amiante, aux OGM, aux plastiques, aux particules fines, etc. 

J'écris au nom de tous les êtres torturés 

Tués dans les abattoirs journaliers, dans les chasses 

Publiques et privées ! 

J'écris pour tout humanimal à qui on nie dignité et liberté 

A qui on refuse l'attention vive, une écoute profonde 

Je n'ai qu'un seul désir : que toute créature qui n'a jamais 

Connu un seul moment de tendresse, d'apaisement, d'amour 

En soit comblée à jamais...

Je lutterai toujours pour cela 

Je rassemble la douceur des prairies 

Pour les pieds nus des réprouvé(e)s des oublié(e)s

Des massacré(e)s 

​​​​​​​J'invoque l'éventail des sources afin de soulager leur âme

J'en appelle au soleil, aux océans, aux montagnes 

​​​​​​​A la lune, aux forêts murmurant leurs bienfaits 

Sur tant de corps ravagés, tant de coeurs brisés 

Je me fais printemps aux élans salvateurs 

Multipliant les tapis de fleurs des champs 

Les trilles des oiseaux en joie 

​​​​​​​Les éclats de rire des genêts 

Tout est toujours nouveau 

Faisant reculer l'horreur à l'oeuvre 

Depuis la Nuit des Temps 

Je célèbre la danse des rivières 

Déployant leurs tresses où la lumière 

​​​​​​​Fait durer le plaisir de vivre 

J'aime, je sème la beauté 

Dont nous privent les élites politiques et consoeurs 

Immondes zombies 

J'aime, je tisse le temps de la passion 

Pour une sororité, une fraternité à dos 

D'hirondelle, d'éléphant, de baleine franche 

C'est irrévocable j'aime ! 

​​​​​​​Nous avons manqué depuis toujours 

Des influences majeures des femmes 

​​​​​​​Privées de leurs libertés, leurs droits 

Par la violence machiste 

Je célèbre les femmes ( toutes vies magnifiées 

à travers elles ) qui ont tant eu à subir les 

Exactions des hommes 

Je rends hommage aux femmes à ce point invisibilisées 

Secondarisées tout au long de l'Histoire 

Flouées, violées, lapidées, excisées, mortes sous les coups

D'homme s'attaquant à elles tout comme ils se sont 

Arrogés le droit de vie et de mort sur Gaia ! 

Les moindres gestes, actes, choix des femmes 

​​​​​​​Sont pour moi un empire de sensations intenses 

Me fécondant sans cesse...

Je suis enceint de leur voix, du chant de leurs pas 

​​​​​​​De leurs pouvoirs chamaniques 

Quoi que fassent les femmes, mon être 

En est bouleversé...

Elles font fleurir en moi tant de paysages 

Tant d'univers inouïs 

​​​​​​​C'est la ReLoVution ! 

 

 

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 17:00

 

 


You were born from a fundamental betrayal


In blood-red oceans


Among heaps of corpses


From wars to genocides


From feminicides to child murders


From slaughterhouses to hunts


The horror that never ends


Because of a patriarchal system


Cursed from the Origin


Words without value


Evils Beyond Pain


You are the witness of repeated hell


Committed to all creatures


You cannot live at peace


Nor sleep without waking up


In the middle of the night


The gaze turned towards


Those, those whose faces have been denied


The soul, the passion to live


Each victim is a mourning to live


A memory to perpetuate


To not be cold


You wind up the Milky Way


In a scarf around your neck


The clouds make you a hat


A meadow covers you with blooms


With the least star you tremble


For every martyred creature


You keep inside you


The most beautiful of treasures


The jewel of innocence


This robin who of her song


Strip you completely


Heart to Heart


You are obligated


The servant of a Nature


Sparkling beauty


This bird will always be


The dawn you are waiting for


Your birthplace


The place where sweetness blooms


Through the gestures of i-that


The petals of his gestures


Spring in flakes


Who are grace.

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2021 1 11 /01 /janvier /2021 17:27

 

 
Tu es né d'une trahison fondamentale
Dans des océans rouge-sang
Parmi des monceaux de cadavres
De guerres en génocides
De féminicides en assassinats d'enfants
D'abattoirs en chasses à courre
L'horreur qui n'en finit pas
A cause d'un système patriarcal
Maudit depuis l'Origine
Les mots sans valeur
Les maux au-delà de la douleur
Tu es le témoin d'enfers réitérés
Commis envers toute créature
Tu ne peux vivre apaisé
Ni dormir sans te réveiller
En pleine nuit
Le regard tourné vers
Celles, ceux dont on a nié le visage
L'âme, la passion à vivre
Chaque victime est un deuil à vivre
Une mémoire à perpétuer
Pour ne pas avoir froid
Tu enroules la Voie lactée
En écharpe autour de ton cou
Les nuages te font un chapeau
Une prairie te couvre de floraisons
Avec la moindre étoile tu trembles
Pour toute créature martyrisée
Tu gardes en toi
Le plus beau des trésors
Le joyau de l'innocence
Ce rouge-gorge qui de son chant
Te dénude totalement
Coeur à coeur
Tu es son obligé
Le serviteur d'une Nature
Etincelante de beauté
Cet oiseau sera toujours
L'aube que tu attends
Ta maison natale
Le lieu où fleurit la douceur
A travers les gestes d'i-celui
Les pétales de ses gestes
Printemps en flocons
Qui sont la grâce.
 
 
Partager cet article
Repost0
30 décembre 2020 3 30 /12 /décembre /2020 15:44

 

 
( A la femme incarnant le divin, en ce Monde
tous les Mondes... )
 
A toute créature que j'aime
Comme un seul être
Bercé contre mon coeur
Meurtri par le constat
De tant de crimes commis
Envers l'autre, mon semblable
Femme, oiseau, papillon, abeille
Elephant, hérisson, chat, chien
Baleine, Girafe, sanglier, homme
A toute créature martyrisée
De tous temps, je veux dire
Mon amour, ma tendresse infinie
Tu vis en moi
Je suis en peine de toi
Victime d'infamie sans nom
A tel point que je sais
Devoir toujours marcher vers toi
Te chercher au-delà de tout
Entre les draperies du jour
Les voiles de la nuit
Je guette ta démarche
Ta silhouette entre chien et loup
Qui me met en émoi
Je célèbre ton nom, ta présence
Sans cesse désirée
Quelle que soit l'heure
Je me languis de toi
De tes gestes d'oiseau
Leurs douceurs
Faisant naître tant d'horizons
Ma nourriture journalière
Ce que tu dévoiles à foison
Quoi que tu fasses
Unissant nos âmes
Eprises de beauté
Je me love dans les chemins creux
De ton cou, de tes pieds
Au sein de l'innocence ensoleillée
J'épouse les jardins secrets
De tes poignets, tes paumes
Tes genoux, leurs délicatesses
Insensées, leurs parfums
Printaniers Ô mosaïques
De vergers en fleurs !
Je leur dois tout
Mes renaissances, mes torpeurs
L'oubli momentané de toute douleur
Ô vertige des forêts, montagnes
Issues de toi, merci à tes océans
Tes îles, prairies étoilées
D'imprimer en moi leurs caresses
Bienfaits aux pouvoirs inouïs
Je suis enceint des abeilles
De tes doigts
Fidèle à toute vie à travers toi.
 
 
 

 

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2020 4 10 /12 /décembre /2020 17:15

 

 
( aux femmes, aux enfants, aux hommes de tous les continents, aux oiseaux, à la faune, aux poissons, etc. de partout sur Gaia tout autant...)
Comment te retrouver, toi perdu(e)
Dans le maelström de souffrances
Indescriptibles, sans nom
Sans visage, sans avoir connu
Un seul instant de tendresse
Toi, relégué au-delà de tout
D'un inconcevable qu'aucune bienveillance
Ne suffira jamais à pallier
J'écris pour te voir
Je vis pour retrouver ton histoire
Il me semble que la mer frémit
Depuis toujours pour toi
Que le vent tremble en ta mémoire
Que l'eau chante ton absence
Les parfums de la terre
Sont là pour toi
A attendre ta venue
Toi l'humain, toi l'animal
Victime de l'immonde, déchiqueté
Corps et âme, sans personne pour
Te tendre la main
Comment vivre sans toi ?
La vérité est que chaque jour de l'Histoire
A été un assassinat de l'innocence
Une litanie de meurtres au nom de la
Raison d'Etat, des traditions sociales
Politiques, religieuses, économiques
Domestiques...
J'entends le cri de toi, victime
Transperçant les jours sanglants
Dévastés par tant de cynisme
L'écho de ta douleur parvient
Jusqu'aux plus lointaines étoiles
Nous ne déploierons jamais assez
D'amour universel pour t'apaiser
Te combler d'attentions
O ma soeur, mon frère humain, animal
Sais-tu combien je pense à toi ?
Comment être serein sans ta présence ?
Sans te savoir considéré, chéri
Par une prévenance de chaque instant
A la façon des vagues caressant
Le rivage avec fidélité !
Car chaque créature a droit
A une écoute vive et douce
La rendant à elle-même
A sa liberté, ses droits
Son coeur palpitant de la joie
D'être au Monde
Sans peur ni reproche
Eprise d'infini à vivre
Au sein des forêts du temps
Faisant naître pas à pas
De nouveaux horizons
Le printemps de mes bras
Autour de ton cou, t'enlaçant
Te disant combien tu comptes
Pour moi éternellement
Sache qu'à partir de toi
La mémoire du Monde
Prend un sens profond.
Partager cet article
Repost0
22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 15:45

      

 
De ses ailes frôlant l'onde
La ligne de flottaison de mon coeur
Baigné d'elle
L'hirondelle en fuseaux d'or air
Epouse mes infinis
A chaque fois qu'elle caresse
La soie de l'eau
Le temps s'incline
Tout est présence
Par la magie de l'innocence
Les traits de son visage
Sont signés du sceau de la beauté
Joues prairies douces
Front oracle
Nuque bouleversant l'azur
L'hirondelle découpe à l'envi
Mon âme
De ses ailes en ciseaux
Nous convolons en justes noces
Elle étend sa joie de vivre
Elaguant le superflu
Le non-humain
Tous ces panthéons, ces statues
Ces monuments, ces musées
Ces glorioles, bijoux, marchés
Financiers, Assemblées Nationales
Sénats et autres impostures
Ensanglantées par tant
De génocides humains, animaux
Nous nous aimons tous deux
Loin de tout leurre
Quelle que soit l'heure
A fleur de rivière
Elle oeuvre sans compter
Pour une harmonie retrouvée
L'hirondelle dispense ses bienfaits
A tire-d'aile
Près d'elle la voilà qui m'attire
Certains diront d'elle
Qu'elle m'aime à corps perdu
Comme je l'aime si nue
A ce point dénuée d'infamie
D'arrière-pensées mortelles
Car elle habite le Monde
De tout son être
Sans calcul ni trompette
Vibrant jour après nuit
D'intentions pures.
Partager cet article
Repost0
19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 16:22

 

 
On a décimé mes proches
Ma famille
De tous temps
Je suis en deuil depuis des siècles
Je pleure mes soeurs et frères
Toute créature victime d'infamie
( génocides, écocides, féminicides, etc. )
On n'a jamais su ce qu'aimer veut dire :
Etre attentif à l'autre, à toute vie
Au moindre de ses gestes innocents
Aux abimes d'actes entre les actes
Ce qui se loge dans l'impensable
Les interstices de chaque instant
Entre chaque pétale du jour, de la nuit
Palpitant sans cesse au fond de soi
Nos rivières d'infinis
Nos forêts enchantées
J'encourage derrière le vernis quotidien
Un amour qui ait du chien
Un amour d'hirondelle en joie
Un amour de baleine franche
Un amour de genêt chauffé à blanc
Par le soleil éclatant ses cosses
Un amour de rhinocéros bien rosse
Ne s'en laissant pas compter
Par Nature
Un amour d'ile nue jamais abordée
Un amour qui tienne au corps et à l'âme
Pour pallier la folie de tellement d'humains
Dressés sur leurs e(r)go(t)s
Les animaux ne causent pas autant de ravages
Sachons saborder les désirs de séduction
L'urgence est ailleurs
Je vis l'étreinte de l'eau, du vent, de la terre, du soleil
Du temps qui font leur nid en moi
Je mets au monde l'imperceptible, l'insensé
Tout être innocent est ma progéniture
Que je couve farouchement
Je n'obéis qu'aux chants des engoulevents
Aux montagnes et leurs robes escarcelles
Je suis le fils des vallons au coeur tendre
Des prairies chérissant leurs faons
Les vergers à papillons fondent ma loi
J'étoile ma mémoire à l'envi
Pour une empathie à foison
Je carde la laine d'une tendresse inouïe
L'amour est ma maison.
Partager cet article
Repost0
18 août 2020 2 18 /08 /août /2020 16:42

 

 
( Je dérobe sans cesse l'amour aux mensonges du vivre...Je veille toute vie humaine, animale, végétale, minérale...ma famille...depuis toute éternité à vivre....intensément....profondément.....lyriquement....lucidement.....fantastiquement.....solidairement....)
 
 
Afin de mieux te vivre, t'aimer
Je prends soin depuis toujours de ton Nom, ta Présence
Au prisme de la distance
Donnant à ta liberté un sens
Que s'affirme ton existence
Loin des conquérants drogués au pouvoir
Au sexe et à l'argent, violeurs, prédateurs
Criminels sur toute la ligne
Destructeurs de peuples, du climat et d'environnement
Haro oui au virus patriarcal le pire qui soit !
O ma soeur, mon frère que je chéris
Dans les deltas de mon âme
Que votre dignité soit faite
Sur la terre comme au ciel
Parmi les eaux et merveilles
J'ai pris fait et cause
Pour le bonheur de chaque être
A travers vous
Le regard que l'on porte sur les autres
Fonde leur dignité
Je veille mes familles humanimales
Une fratrie d'hirondelles appelle autant
Le respect qu'une assemblée politique
Ou domestique
Prenons le temps de considérer
Toute vie comme un Monde, une Voie
Vers l'infinie richesse
Sa beauté nous échoit
Au plus fort des jours, des nuits
Leurs possibles florissants
Ouvrant sans cesse nos coeurs épris
De dimensions nouvelles
Je suis l'obligé de la moindre créature
Sur Gaia et au-delà
Dont le bien-être est mon souci constant
Qu'elle ne manque de rien
Qu'elle n'ait ni faim ni froid
Ne soit pas perdue à l'amour universel
Qui nous lie
A l'écoute des plus lointaines étoiles
Faisant écho aux lucioles brillant
Au sein de nos forêts intimes !
Nul n'aurait jamais dû trahir cela
Cette mémoire vive veinée d'innocence
Sous la lune tendre rune
Nous nous rejoignons
Par nos aspirations communes
A oeuvrer pour le meilleur
A éprouver les plus infimes caresses
De l'eau, de la terre, du soleil, du vent
Quelle que soit l'heure
O noces fidèles à nos voeux
Nos miracles permanents !
On est ensemble, étreint
De la plus pure des façons
La loi d'un seul baiser nous inonde.
Partager cet article
Repost0
15 août 2020 6 15 /08 /août /2020 13:52

 

 
( à toute créature innocente de tous Temps....privée d'intentions vives et pures...à travers toi la femme...victime toi aussi d'un système patriarcal mortifère... )
 
Jour sans fin de ta présence
A chaque instant sublimée
Par le moindre de tes gestes
Empreint d'innocence
Ce que tu ne contrôles pas
Echappe à toute emprise
En toute grâce bienfaitrice
Rédimant les malheurs de l'Histoire
Jugulant l'enfer quotidien
A l'oeuvre depuis le premier meurtre
Scarifiant à l'envi ton coeur
Qui n'en peut mais
Devant l'amour bafoué
Etalé sur le lit de Procuste
Des instincts mimétiques
Réduisant la dimension de l'Autre
A sa portion congrue
Privé de dignité, de liberté
D'intégrité profonde
Quand je dis l'Autre
C'est n'importe quelle créature
Eprise de vie intense
Dès qu'elle vient au Monde
O toi ma soeur mon frère
Lovés en mon être profond
Que je chéris intensément
Sans restriction aucune
J'aime les attaches fines
De tes chevilles, ta nuque, tes poignets
Fins bois de bouleaux
Tendres ruisseaux
Chemins de douceur salvatrice
Où le temps fait son nid
O femme la plante de tes pieds
Caresse des gouffres de beauté
Le creux de tes bras, de tes genoux
Font briller des aurores
Il pleut il fait soleil
Ta chevelure fait chanter l'arc-en-ciel
Les pans de ta robe baisent les prairies
Le rayon de lune de ta natte
Longue comme une salamandre
Aiguise l'or du temps !
Ensemble nous déclarons
Solennellement et pour toujours
L'urgence réitérée
De la passion d'aimer !
Partager cet article
Repost0
20 juillet 2020 1 20 /07 /juillet /2020 13:28

 

 
Cela fait longtemps que
Je ne vois plus ton visage
Noyé par les tragédies de l'Histoire
De trahisons quotidiennes en
Corps mutilés
De féminicides en génocides
O ma soeur, mon frère
Aussi bien humain qu'animal
Comment te retrouver
Pallier tant de néant ensanglanté
D'absence insondable
Sinon par une présence solidaire
Insatiable
Une tendresse incommensurable
Sans cesse je convoque ton Nom
Ta venue, quelle que soit l'heure
Il n'y a pas d'autre issue
Que l'amour, l'écoute
L'inexorable douceur du jour sur ta peau
Cette soie vive d'i-celle jusque
Dans l'imperceptible, l'impensable
Ce qui ne se voit pas dès l'abord
Echappe au plus grand nombre
L'influence de tes actes, tes choix
Au bord de l'indicible à venir
Lorsque tu te vêts
D'étoffe océane, de forêts
Berçant le temps qui se ramifie
A travers l'innocence d'une attitude
D'un regard
Tu te chausses ô femme
Et dans ce geste insouciant
Je jouis de cette sensualité
Tellement Gaia a manqué de toi
De ta liberté, tes droits
De la grâce de tes étés
Tu me chausses
Je suis plaqué contre les parois
De l'innommé
Fécondé par tes pouvoirs
Imprégné de tes influences
A chacun de tes pas
Epousant l'infini à vivre
Tu mets au monde la beauté
Mes jardins fleurissent au son de ta voix
Tu marches, les arbres dansent avec toi
Vos bras libèrent des oiseaux
Je rêve aux astres de tes seins
C'est la RéLoVution !
Partager cet article
Repost0